***Les Amazones***

euh la je pense qu'on dérive un peu!! ou est ce qu'on parle d'Amazones??

pour revenir au sujet est-ce que quelqu'un connait l'histoire d'un reine Amazone qui participas à la guerre de Troie et qui fut tuer par Achille?? je sais que c'est une trés belle histoire mais je ne trouve pas beaucoup d'infos sur le net...
alors si il y en a qui connaissent se serais cool de la racontée ici!! en plus ça redonnerais son sens au topic

(euh je suis désolé Zama de t'avoir squater ton sujet!!)

nan moi sa me dit rien
arreter avec notre petite aries la pauvre!!!!

Ailedral en parle dans son article !

Citation :

Les Amazones fascinèrent un très grand nombre de héros. Achille en est un bon exemple. Vers la fin de la guerre de Troie, alors qu’elles venaient au secours de Priam, le héros a poignardé la jolie reine Penthésilée. Malheureusement pour lui, c’est à ce moment fatidique qu’il a découvert sa passion pour cette dernière. Il a pleuré et s'est lamenté sur son cadavre de la voir morte si jeune et si belle. Celui-ci alla jusqu'à tuer l'un de ces compagnons qui avait malencontreusement mentionné ce fait.

merci!! mais s'avez vous dans qu'elle oeuvre figure ctte histoire?
de plus je me demandais quelque chose Adryale!! souvant quand tu parle comme une amazones, tu nous dis qu'elles vivent dans la jungle... est-ce vrai qu'elles vivent dans la jungle



parce que vue que ce sont des perssonages inventées par des romains je pensait plutôt qu'on les trouvais dans des forêts en Italie par exemple!! si je ne me tromps pas il n'y pas de jungle en Italie?? à moins qu'ils les aient rencontrées dans l'un de leur pays qu'ils ont conquits??

Je pense aussi (pour les amazones en Italie) !

ben relisez la page 1 du sujet... (j'ai la flemme de me citer!)

Hastrel a écrit:

Euh, je ne sais plus si Ailedral en parle dans son article? Les Amazones ne sont pas un peuple de la jungle... Ce sont les explorateurs d'un certain fleuve sud-américain qui ont affirmé avoir rencontré (de loin...) un peuple de guerrières dans la jungle. On a nommé le fleuve "Amazone" en l'honneur des Amazones dont on connaissait bien le mythe... et personne n'a revu les Amazones sud-américaines depuis. Enfin, j'imagine que les fièvres et autres inconvénients de ce genre d'exploration ont bien dû aider ces explorateurs à imaginer des choses...

Je l'ai fait à ta place

Méno, cela pourrait t'intéresser à propos de l'histoire de Penthésilée, Achile et Thersite (celui que Achille a tué)

http://links.jstor.org/sici?sici=0031-8299%28199622%2950%3A2%3C111%3ATEPDL%22%3E2.0.CO%3B2-J&size=LARGE

Bref, l'histoire de Penthélisée et d'Achille aparaît chez plusieurs auteurs, je crois. Mais Quintus de Smyrne semble donner une version intéressante! (quoiqu'il a écrit pas mal tardivement, comme ils disent...)

ÉDIT:
Coucou! J'ai trouvé le texte traduir de Quintus sur internet:

Va voir là si ça t'intéresse toujours: http://www.mediterranees.net/mythes/troie/posthomerica/index.html

Voici un extrait du Chant 1 :

Citation :

Telles étaient ses pensées ; mais les dieux en avaient décidé autrement ; le fils de Pélée s'élança contre elle, en courroux, et d'un même coup de son javelot transperça la guerrière et son cheval rapide. Ainsi un homme, préparant un repas somptueux, perce d'une broche et présente à la flamme le corps d'un agneau ; ou encore un chasseur dans les montagnes lance un épieu, qui siffle et traverse le ventre d'un cerf fugitif ; la pointe aiguë ressort et se plante dans le tronc d'un chêne altier ou d'un pin : ainsi le fils de Pélée de son javelot cruel transperce Penthésilée et son cheval. La guerrière roule dans la poussière et dans la mort, mais elle tombe avec décence ; la pudeur est encore la parure de sa beauté ; elle se penche en avant, palpitante, les chairs meurtries, le corps plié sur son cheval. Quelquefois l'effort du vent brise un sapin élancé qui, dans une vallée, nourri par la terre féconde, s'élevait au bord d'une fontaine en l'honneur d'un dieu : ainsi Penthésilée glisse de son cheval rapide, belle encore, mais sans force et sans vie.

Les Troyens, à cette vue, s'enfuient tous en tremblant vers la ville ; leur âme est pleine d'une grande douleur. Ainsi sur la mer immense, au souffle impétueux des vents, quand le navire sombre, quelques matelots fuient la mort et après bien des souffrances sur les flots orageux voient paraître enfin la terre et le port ; accablés de fatigues, les membres meurtris, ils sortent précipitamment de l'eau ; ils regrettent leur vaisseau perdu et leurs compagnons que l'onde a roulés dans ses noirs tourbillons : ainsi les Troyens, s'enfuyant du combat vers la ville, pleuraient la fille d'Arès et les soldats qui avaient péri avec elle dans la mêlée sanglante.

Cependant le fils de Pélée, fier de sa victoire, insultait à son ennemie : «Reste dans la poussière, proie des chiens et des vautours, folle ! Qui t'avait inspiré l'envie de m'affronter ? Tu espérais après le combat obtenir du vieux Priam des récompenses magnifiques pour la mort des Argiens. Si telle était ton ambition, les dieux ne l'ont pas favorisée ; car je suis le plus vaillant des guerriers, la lumière de ma nation, le fléau de Troie et le tien, malheureuse ! Les Parques sombres et ton orgueil t'ont fait laisser les ouvrages des femmes, pour venir affronter la guerre, redoutée même des hommes».

Il parla ainsi et retira son javelot du corps du cheval et de la malheureuse Penthésilée ; tous les deux palpitèrent une dernière fois, victimes du même coup. Achille lui arracha de la tête son casque étincelant, semblable aux rayons du soleil ou aux éclairs de Zeus ; et la guerrière demeura sur le sable et dans le sang ; son gracieux visage brillait encore d'un éclat pur, quoiqu'elle fût morte. Et les Argiens qui étaient là étaient frappés d'admiration, car elle était semblable aux déesses. Elle était étendue sur la terre avec ses armes, comme Artémis l'invincible quand elle dort, Artémis la fille de Zeus, lorsqu'elle est fatiguée de poursuivre sur la cime des montagnes les lions rapides. Cypris à la couronne d'or, l'amie du vaillant Arès, laissait à la guerrière sa beauté dans la mort, afin d'affliger le coeur même du vaillant fils de Pélée. Et tous souhaitaient à leur retour dans la patrie les caresses d'une femme aussi belle. Et Achille lui-même jusqu'au fond du coeur avait peine de l'avoir immolée ; il pensait qu'il aurait pu l'emmener, chaste épouse, dans la Phthie féconde en chevaux ; car, pour sa taille et sa beauté, elle était semblable aux déesses.

Merci Ailedral !

Super beau ce texte. Merci beaucoup. Bon et pour la bande de feministes en train d'exulter sur leur femme de la jungle sachez que les amazone (mythologie grec), descendante d'Arès et de la naiade Harmonia, vivaient sur les rives de la mer noire. Votre histoire d'Amazonie n'est pas très crédible !!! Les grec n'avait pas découvert l'amérique (1492).

Citation :

Dans la mythologie grecque, les Amazones (en grec ancien Ἀμαζόνες / Amazónes ou Ἀμαζονίδες / Amazonides ; une étymologie populaire fait dériver le nom de μαζός / mazos, « sein » en ionien : « celles qui n'ont pas de sein ») étaient un peuple de femmes guerrières résidant sur les rives de la mer Noire.

Je donne l'explication de l'Amazonie quelques messages plus haut... et ce ne sont pas les Grecs les explorateurs, mais des Espagnols, Portugais ou le genre d'Européen qui se promenait dans le coin à l'époque, qui ont utilisé le nom des Amazones en croyant voir un peuple de femmes guerrières sur les bords du fleuve. À cette époque, on doit être au 16ème siècle non? enfin, vers cette période... c'est la Renaissance... le grand come-back de la culture gréco-latine... quoi de plus normal que de s'inspirer des légendes antiques pour baptiser un fleuve où on a des réminiscences d'Amazones? Voilà pour l'explication du peuple de jungle-wonder-women...

Ouai, moi je préfère les femmes grecs.